Le mardi 10 octobre 2023, la communauté internationale célèbre la 32ème journée mondiale de la santé mentale. Sur le thème « la santé mentale est un droit humain universel », elle profite de cette journée pour rappeler que chaque personne, sans distinction ni discrimination aucune, a droit au meilleur état de santé mentale possible.
Chaque droit étant lié à un devoir, mieux, à un ensemble d’actions, nous voulons ici, voir dans quelles mesures les activités du producteur·ice biologique que le Groupement d’Appui pour le Développement Durable encadre concourt audit droit et vous inviter à voir en quoi est-ce que vous y contribuez-vous aussi. Pourquoi ne pas mieux faire en nous rejoignant dans cet univers où la protection de la biodiversité est une pierre angulaire ?
En effet, l’agriculture biologique travaille à préserver la biodiversité. Or, l’on sait que se promener dans la nature, jardiner, contribuent à résoudre l’apparition des troubles mentaux comme les dépressions, l’anxiété, le stress…
Au fait, l’humeur se régule quand on se promène dans des espaces non pollués. Cet air frais et rafraichissant que l’on respire permet de penser et de résoudre les soucis de la vie d’une meilleure façon que l’on peut. Il permet de se relaxer et de bien oxygéner le cerveau.
Aussi, en cultivant de la terre non polluée, la· productrice ou le producteur est en contact avec la bactérie dénommée mycobacterium vaccae. À en croire Lowry CA et al. dans l’étude intitulée « Identification of an immune-responsive mesolimbocortical serotonergic system » publiée en 2007 dans la revue Neuroscience, la bactérie dénommée mycobacterium vaccae agirait comme un antidépresseur et renforcerait le système immunitaire quand on la touche ou lorsqu’on la respire. Car, quand on la touche, ou lorsqu’on la respire, la production de la sérotonine (reconnue comme une hormone du bonheur) s’active dans le cerveau. Stéphanie Toukam, maitresse formatrice en agroécologie et facilitatrice du Projet de développement des chaines de valeurs biologiques dans le département de la Menoua aujourd’hui dans sa phase 2, a raison de dire: « Pour la plupart de temps qu’un.e producteur.ice travaille la terre, il / elle est content.e, c’est de la joie quand on travaille la terre ».
Conscient de ce qui précède, n’a-t-on pas raison de dire qu’en ce qui concerne la bonne santé mentale, l’agriculture biologique assure ? Si vous n’êtes pas sûrs de comment mieux la conduire, ne manquez pas de contacter le GADD pour des conseils et des formations dans le domaine.
Armand Blaise TAGNE L., Responsable communication et plaidoyer ProCVBio2