Après l’atelier de formation des producteur·ices sur les pratiques de l’agroforesterie que le GADD a organisé le 26 novembre 2024 à Fokamezo, les encadré∙e∙s sont désormais plus aptes à la résilience face aux changements climatiques.
En effet, les changements climatiques ne cessent d’impacter les agriculteur∙ice∙s et tous∙tes ceux et celles qui bénéficient de leurs actions. Les opérateurs et opératrices biologiques de la Menoua n’en sont pas épargné∙e∙s.
Des fortes pluies ou des arrêts brusques de celles-ci en passant par la désormais non maîtrise du calendrier agricole et la perte de la fertilité des sols ainsi que la disparition en cours de certaines variétés culturales, ces femmes et hommes qui vivent principalement des activités agricoles bios connaissent bien de quoi les changements climatiques sont faits.
Dans le cadre de la troisième phase du Projet de développement des chaines de valeurs biologiques dans le département de la Menoua (ProCVBio3) que le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) met en œuvre avec le soutien financier de Brot für die Welt, le GADD a organisé un atelier de formation des producteur·ices sur les pratiques de l’agroforesterie.
Ce mardi 26 novembre 2024, elles et ils sont venu∙e∙s à Fokamezo renforcer leurs capacités sur les pratiques de l’agroforesterie. Désormais, le reboisement, l’installation des haies vives ne leur échapperont point. Tous∙tes, savent désormais mieux comment et pourquoi intégrer l’arbre dans l’environnement de production. Les alignements intra-parcellaires ainsi que la mise en place des haies ont de nombreux avantages.
Par exemple, cela avantage les biotopes favorables à la faune et aux pollinisateurs qui sont indispensables à la vie. Aussi, cette pratique favorise la disponibilité d’une eau assez recherchée sur les parcelles agricoles. De même, cela garantit la préservation et la régénération des sols et augmente le rendement. Dans un conteste de changement climatique comme celui-ci, l’agroforesterie permet de lutter contre le dérèglement climatique.
C’est conscient de tous ces avantages, que le producteur Esaie a dit ceci : « on ne perd pas sur un arbre. Encore moins un arbre fruitier ». Pour la productrice Njon Rose, « from now on, we are more equiped to face the climate change ».
Faire face aux changements climatiques de façon efficace est une nécessité. Le GADD, avec Brot für die Welt, font ce qui à leur niveau pour accompagner cette volonté.
Armand Blaise Tagne L., Responsable communication et plaidoyer Projet de développement des chaines de Valeurs biologiques dans le département de la Menoua