« Échangeons ensemble afin que chacun·e puisse mieux résoudre les difficultés qu’il·elle rencontre » (Patrick Kengne, Chef projet du GADD)
La portée de ces propos tenus dans la grande salle du CREFISAC en ce mercredi 25 janvier 2023 va bien au-delà de l’atelier au cours duquel ils ont été tenus. En effet, dans le cadre de la phase 2 du Projet de Développement des Chaines de Valeurs Biologiques dans le département de la Ménoua, le Groupement d’Appui pour le Développement Durable qu’accompagne Brot für die Welt (Paim pour le monde), a organisé un atelier d’échange et de partage d’expériences entre producteur·ices engagé·e·s dans ledit projet.
Il est donc 8h30minutes lorsque l’équipe du GADD commence à accueillir les participant·e·s. Dix-sept au total, ils elles approuvent les différentes articulations de la rencontre. Ainsi, outre le mot de bienvenue précédé par l’accueil et installation des participant·e·s, la distribution de dix ITKs figurait en bonne place. À la suite de cette dernière, figuraient respectivement les échanges et partage d’expériences, une pause café, les échanges sur la préparation de la campagne agricole 2023, l’état d’avancement du processus de formalisation de la coopérative des producteurs bios de la Ménoua, et les divers.
Dès l’entame, Patrick Kengne, Chef projet du GADD, avait convié les participant•e•s en ces termes : « Échangeons ensemble afin que chacun•e puisse mieux résoudre les difficultés qu’il•elle rencontre ». Tel qu’un producteur responsable respecte l’itinéraire technique d’une spéculation, les différents points inscrits à l’ordre du jour ont été parcourus de façon interactive et dans un cadre bien convivial. C’est ainsi qu’à chaque fois qu’un itinéraire technique était choisi, chaque participant disait ce qu’il savait de la spéculation concernée. En cas de divergence peu avantageuse pour le producteur bio, les experts du GADD intervenaient pour faire quelques recadrages à la façon des amis qui se font des observations. Que ce soit à propos de la carotte, de la grande morelle, de la pomme de terre, de la morelle noire, du poireau, en passant par la production du bon compost, du haricot vert, de la betterave, du haricot et de la laitue, les producteur·ices bios ont échangé et partagé des expériences.
Même pendant la pause-café, on pouvait voir des personnes échanger et partager ensemble.
À la reprise des échanges cette fois à propos de la préparation de la campagne agricole 2023, chaque participant·e était ravi·e de partager avec les autres participant·e·s le niveau où il·elle se trouve actuellement avec ladite préparation. De nombreuses difficultés ont été soulevées. Ensemble, des pistes de solutions ont été proposées. L’accompagnement multiforme du GADD et la volonté agissante des producteur·ices contribueront significativement au dépassement desdites difficultés. C’est un engagement déjà pris.
Que ce soit du côté du GADD comme de celui des participant·e·s, l’atelier a été une réussite totale et l’on a noté le souhait qu’il soit dupliqué. Le souci étant, d’un côté comme de l’autre, de réduire l’impact négatif de l’utilisation intensive et anarchique des intrants chimiques de synthèse sur la santé et l’environnement, en facilitant le glissement des producteur·ices de l’agriculture conventionnelle vers la pratique d’une agriculture plus soucieuse de l’environnement, de la santé des producteurs·rices et des consommateurs·rices, sources de revenus durables pour les groupes cibles.