Les producteur·ices biologiques et agroécologiques de la Menoua ont davantage travaillé ce mois de février 2024 en vue de garder le contrôle de leur production au cours de la première campagne agricole de cette année. Défrichage, préparation des purins, mini labour, chacune de ces activités les a encore occupés.
Pour s’accomplir, le développement durable a besoin que l’on y travaille tout le temps. Pour les personnes qui s’y en donnent à travers l’agriculture biologique et l’agroécologie, elles savent que ce n’est nullement de la légèreté. Tout au long de l’année, il faut marquer des pas.
Ce mois de février qui s’achève, elles ont poursuivi avec les travaux en prélude à la première campagne agricole 2024. Défrichage, préparation des purins, mini labour, les producteur·ices s’y affairent. À pareil moment, chacune de ces activités a d’importants rôles pour le succès de la prochaine campagne.
En effet, le défrichage vise deux buts majeurs. D’abord, maintenir la parcelle propre. Quelque soit le type de semi à faire, il doit l’être dans un environnement immédiat propre. Ensuite, les herbes fauchées serviront à pailler le sol ainsi qu’à produire du compost pour nourrir ledit sol. Que celui-ci soit labouré ou non.
Le mini-labour quant à lui, précède le labour qui interviendra après les pluies. Ainsi, il permet de faciliter le labour au moment opportun. Par endroit, il donne la possibilité au producteur de semer immédiatement après le retour des pluies. Ainsi, le labour interviendra au moment où la plante aura besoin d’être butée. C’est parfois en ce moment qu’il faut apporter au sol ce dont il a besoin pour que la plante produise bien. Les purins divers sont sollicités.
La préparation des purins est très capitale pour chaque producteur·ice qui veut contrôler la qualité des intrants qui vont servir dans ses différentes parcelles de production. Le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) organise régulièrement des formations à cet effet. Chaque producteur·ice agricole qu’il encadre sait en préparer. Que cet·cette acteur·ice soit à Fokoué, penka-Michel, Santchou, Fongo-tongo, Nkongni ou à Dschang, la capacité à produire des intrants biologiques est réelle.
Par ces activités, les producteur·ices biologiques et agroécologiques de la Menoua entendent garder le contrôle de leur production au cours de la première campagne agricole de cette année.
Armand Blaise TAGNE L., Responsable communication et plaidoyer ProCVBio2