Dans le cadre du ProCVBio2, Yannick Nguimtsop a effectué une visite de suivi des producteur·ices bios du groupe local de Balevonli. Malgré la rareté des pluies de ces derniers temps, on a confiance que l’agriculture biologique fera encore sourire de nombreuses personnes à la fin de cette campagne.
En agriculture biologique, il ne suffit pas seulement d’être formé pour bien réussir. Le suivi est aussi nécessaire. C’est pourquoi, le 14 avril 2023, le facilitateur du Projet de développement des chaines de valeurs biologiques 2 (ProCVBio2) dans le département de la Ménoua a effectué une visite de suivi au sein des parcelles que mettent en œuvre les producteur•ices bios de Balevounli. En plus du fait de se rassurer si ces producteur·ices respectent les normes de l’agriculture biologique, le GADD voulait recenser les difficultés auxquelles elles et ils se confrontent afin de leur proposer des solutions appropriées. En la compagnie et au sein de la parcelle de chacun·e, Yannicck Nguimtsop a visité les parcelles de ces quatre femmes et deux hommes qui produisent selon le cahier de charges du SPG Etso Mbong dans cette localité.
Au cours de cette visite, il remarque que toutes les parcelles ne sont pas encore totalement mises en œuvre. Ainsi, dès trois parcelles de Mme et M. Guefack, une est encore en cours de préparation. Le couple y mettra du poireau et du chou blanc, deux cultures maraichères. Ce ralentissement dans la mise en œuvre est certainement dû à la rareté des pluies qui favorise déjà par endroit le développement des dégâts des foreurs de tiges sur les plants de maïs.
Il est cependant séduit par le fait que les spéculations déjà mises en place de part et d’autre se développent normalement. Que ce soit le maïs, le haricot, l’arachide, l’igname lisse, le pois cajan ou la pomme de terre, la levée est bonne. Néanmoins, il faut attirer une fois de plus l’attention de nos producteur•ices bios sur le fait qu’en agriculture biologique, la prévention est indispensable.
C’est pourquoi, le facilitateur a recommandé tant à Mme Kenfack qu’à Mme Kamno Angèle (deux nouvelles productrices qu’encadre le GADD), ainsi qu’à Mme Azembeck Géneviève et M. Tsafack Maurice sans oublier le couple Guefack, de poursuivre avec l’entretien de leurs parcelles afin de limiter les risques d’attaques et de compétition des cultures avec les mauvaises herbes souvent source de la baisse de rendement.