Depuis sa création, le GADD œuvre pour l’amélioration qualitative et quantitative des conditions de vie des populations. Avec ses partenaires, il accompagne les modes de production et de consommation durables. Celles-ci permettent de restaurer les écosystèmes et d’assurer un mieux vivre.
Depuis 1973, le 5 juin de chaque année se célèbre la Journée Mondiale de l’Environnement (JME). Elle est organisée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). À chaque fois, elle sensibilise sur les problèmes environnementaux. Cette année encore, elle attire l’attention sur « la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse. » Elle ne l’aurait pas fait si la triple crise planétaire que sont le changement climatique, la perte de la nature et de la biodiversité ainsi que la pollution et les déchets, cessait d’être de plus en plus préoccupante.
Or, elle est causée par les modes de production et de consommation non durables.
Le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) l’a compris depuis longtemps. C’est ce qu’en témoigne, à titre d’exemple, les projets comme ProCVBio, CCAB, PRR.
Le Projet de Développement des Chaines de Valeurs Biologiques (ProCVBio) dans le département de la Menoua connait plusieurs phases. Après le Projet biologique (ProBio), le GADD a conceptualisé et mis en œuvre le Projet de Développement des Chaines de Valeurs Biologiques dans le département de la Menoua dans ses phases 1 (2018 -2021) et 2 (mai 2021 – mai 202) Laphase 3 est actuellement en cours depuis le 1er juin 2024. Il est régulièrement question de sensibiliser, former et soutenir la production biologique. Bien plus, il est l’occasion de capaciter les producteur∙ices à la résilience aux changements climatiques ainsi qu’aux catastrophes naturelles. C’est par exemple le but de la formation à l’Évaluation Participative sur les Risques liés au climat et aux catastrophes. Il a de nombreuses similitudes avec le Projet Centre de Connaissance de l’Agriculture Biologique en Afrique (CCAB).
Le projet Centre de Connaissance de l’Agriculture Biologique en Afrique est mis en œuvre par un consortium de cinq organisations non gouvernementales. Ce sont, GADD, Inades Formation, SAILD, CIPCRE et CPF. Il veut rendre plus accessibles auprès du plus grand nombre, les produits de connaissance en agriculture biologique et agroécologie.
Comme on peut le voir, ces deux projets soutiennent fortement la production et la consommation durables. Ces modes permettent la restauration des écosystèmes. Le GADD est donc de ceux et celles qui font la paix avec la terre. Il est de la #GénérationRestauration.
De même, le projet de revalorisation des raphiales (PRR) visait la contribution au développement rural des communes de la Menoua à travers une gestion durable de leurs ressources naturelles notamment les raphiales. Aujourd’hui, il survit, entre autres, à travers SERAPH, sève de raphia pasteurisée. Ainsi, d’un projet à un autre, le GADD fait valoir la notion de Développement Durable qui est une part significative de sa raison d’être. Ce faisant, il est toujours au cœur de la restauration des terres et de la résilience à la sécheresse. Il dispose d’une expertise avérée pour cela.
Armand Blaise TAGNE L., Responsable communication et plaidoyer Projet de développement des Chaines de Valeurs Biologiques dans le département de la Menoua