Le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) et l’Université de Dschang (l’UDs) collaborent dans les domaines d’échange d’informations de recherche, des formations, des stages, entre autres. C’est dans la poursuite de cette collaboration que la structure reçoit en ce mardi 31 janvier 2023 les stagiaires de la troisième promotion de la Chaire système alimentaire et entrepreneuriat en Afrique qui est logée à la FASA de l’UDs.
Sept au total, chacun·e porteur·euse d’un projet qui a conditionné son admission à la Chaire, ces cinq jeunes femmes et deux jeunes hommes sont venu·e·s apprendre du GADD. En effet, mis sur pied depuis 2004, cette organisation non gouvernementale fait dans l’agriculture durable, l’entrepreneuriat féminin, les questions environnementales, entre autres.
« Une entreprise qui a déjà du vécu »
De l’avis du Dr. Hervé Alain Napi Wouapi qui accompagnait les stagiaires, c’est « parce que le GADD est une entreprise qui a déjà du vécu » que les jeunes stagiaires sont venu·e·s apprendre comment il·elle·s peuvent passer du « stade de l’entrepreneur porteur de projet à celui de l’entrepreneur innovateur ». Ces jeunes start-upeuses et start-upeurs qui veulent faire du made in Cameroon rencontre un des barrons du domaine. « SERAPH, Sève de raphia pasteurisée » servie au cours de cette rencontre et produite par le GADD en dit long.
À lire : Projet de revalorisation des raphiales (PRR)
Satisfaction totale
À la fin d’environ 1h30min d’échange au cours duquel les réponses de M. Ngougni, coordonnateur du GADD ont comblé les attentes des stagiaires par rapport à comment dépasser les difficultés des débuts et comment stabiliser son business, la satisfaction est perceptible de part et d’autre. L’hôte invite les visiteurs à veiller à la pérennisation constante des acquis ainsi qu’au respect de l’hygiène. Ils doivent aussi travailler à se positionner en amont de la chaine en ayant par exemple eux·elles-mêmes des exploitations qui garantiront la maitrise de l’approvisionnement, entre autres. Il se réjouit ensuite de la curiosité des visiteurs et de leur désir à innover et se rend disponible pour d’autres consultations.
Très séduit·e·s par le modèle du SERAPH ainsi que par la qualité des réponses reçues, les stagiaires disent que « c’était bien car ça nous a permis d’apprendre comment se lancer quand on veut développer un projet » (Bibiche, stagiaire) d’une part, « pour une première on a été satisfait » (Christian, stagiaire), d’autre part. L’encadreur peut donc affirmer : « nous avons été très enrichis ». Ce d’autant plus qu’à la fin de l’échange, Valery, formateur au GADD, a présenté l’offre de formation avec possibilité de gagner un projecteur intelligent. Ce dernier possède plus de 200 supports audio-vidéos de formation en agriculture biologique. Cette offre se fait dans le cadre du projet Knowledge Center of Organic Agriculture porté par GIZ et mis en œuvre en Afrique centrale par cinq structures parmi lesquelles le GADD. Le lien de cette initiative a été partagé pour plus d’informations et les stagiaires ont été encouragé·e·s à postuler. Car c’est une opportunité et comme disait le coordonateur du GADD au cours des échanges, « il appartient à chacun, quand il a une opportunité de la jouer à fond ».
La visite au GADD étant une opportunité, la structure en elle-même est le lieu d’un florilège d’opportunités. Elle est ouverte de 8h à 16h et ce de lundi à vendredi.