Comme leurs prédécesseurs, les stagiaires séjournant actuellement au GADD ont bénéficié d’un supplément de pratique en rapport à l’amendement biologique des sols. C’était le jeudi 24 avril 2025 au champ expérimental et semencier du GADD sis à Fotou par Fokamezo.
Grâce à la fructueuse collaboration de l’Université de Dschang (Uds) avec le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD), les étudiant.e.s de la première université de l’Afrique centrale effectuent régulièrement leurs stages au sein du promoteur du premier SPG du Cameroun reconnu par IFOAM.
C’est que, ce dernier est un acteur expérimenté du terrain qu’assermentent ses nombreuses actions. Le jeudi 24 avril 2025 était un autre jour pour biologiquement amender les sols de certaines parcelles du champ expérimental et semencier. Pour ce jour, des stagiaires accompagnent l’équipe du GADD.
Quatre, c’est le nombre de stagiaires qui partent au champ expérimental ce jour. Elles sont toutes de l’Uds, bien que de campus distincts. De fait, Elumbat et Schoune Adjoans font cinquième année en Économie et Sociologie Rurale au campus annexe de la FASA sis à Bafia. Elles font ainsi leur stage de « Fin de formation » depuis janvier 2025. Konga et Kenfack Kana viennent du campus principal de Dschang. Si l’une est comme les autres, celle-ci est là pour le stage d’insertion professionnelle depuis ce mois d’avril.
Toutes ont passé cette journée du 24 avril 2025 au champ expérimental et semencier du GADD. Elles étaient accompagnées d’une part importante de l’équipe de mise en œuvre du projet de développement des chaines de valeurs biologiques aujourd’hui dans sa phase 3 (ProCVBio3) dans département de la Menoua.




La tâche principale était l’amendement biologique des sols où sont cultivés le macabo, le maïs, l’arachide et le tournesol. Le compost en fosse mis en place en novembre 2024 et régulièrement entretenu jusqu’à maturation en février 2025 est le principal biofertilisant en usage ce jour. Il va davantage améliorer la qualité du sol. Ses propriétés physiques, biologiques et chimiques seront ainsi renforcées. Aux plantes, il fournira des minéraux nécessaires pour leur croissance.
Si nos stagiaires de cinquième année ont eu à voir ce que c’est, celle du niveau trois découvre ce que c’est aujourd’hui même. Pour sa première fois, elle peut toucher et en utiliser : « j’ai appris qu’en dehors des fientes de poules et du lisier de porc, il y a aussi le compost … j’ai vu, touché et utilisé le compost en question ».
Toutes l’ont utilisé pour amender le sol où le macabo, le maïs, l’arachide et le tournesol étaient cultivés. C’est un supplément de pratique qui renforce au mieux leur formation.
Armand Blaise Tagne L., Responsable Communication et plaidoyer ProCVBio
