Chère abonnée, cher abonné ;
Le mois d’octobre qui s’achève a été une autre occasion pour la communauté internationale de penser à l’une des maladies qui font souffrir l’humanité. L’adjectif « rose » collé audit mois en dit long.
« Octobre rose » devient depuis quelques temps, le moment solennel d’organiser des activités pour lutter contre le cancer, surtout celui du sein.
Le cancer, on le sait, a parmi ses principales causes, l’absence d’une alimentation saine. Cette absence est l’une des marques de la distanciation entretenue avec l’agriculture biologique.
Consommer les produits bios comme ceux que l’on retrouve à la boutique bio Etso Mbong dont l’immeuble jouxte celui d’Afriland First Bank Dschang, permet en effet de réduire significativement les risques de cancer. Car, ces produits sont dépourvus de résidus des produits chimiques de synthèse que l’on utilise fréquemment dans l’agriculture dite conventionnelle.
Ainsi, parce que ces produits ne comportent aucun résidu de pesticide ni d’engrais chimique de synthèse, ils permettent de réduire significativement le risque de cancer. Et que faisons-nous pour cela ?
Le Groupement d’Appui pour le Développement Durable y travaille tout le temps. Pour ce mois, une bonne part d’activités ont été orientées vers cela.
Le suivi des producteurs et productrices ainsi que la rencontre du Conseil départemental du SPG Etso Mbong ont globalement ponctué les actions du GADD dans le cadre du Projet de développement des chaines de valeurs biologiques (ProCVBio2) dans le département de la Menoua.
D’une part, le suivi a permis de se convaincre une fois de plus de ce que l’agriculture biologique est une réalité dans le département de la Menoua malgré la difficulté relative à la rareté de la main d’œuvre et du total appui en intrants bios. Mais, il y a raison de croire à un avenir qui chante. C’est ce à quoi l’on est parvenu à Dzong la dernière fois.
Utiliser les semences produites par soi-même, une lueur d’espoir à Ndzong
Comme à Ndzong, les productrices bios de Fotomena ont utilisé les semences bios produites par elles-mêmes. Elles ravitailleront les différents circuits de commercialisation du SPG Etso Mbong. En quoi donc ?
Le ravitaillement des différents circuits doit aller de pair avec la documentation de la vente des produits. C’est une recommandation :
« Cher producteur /chère productrice, continue à documenter la vente de tes produits »
Entretemps, il faut poursuivre avec l’entretien des parcelles.
D’autre part, la rencontre du Conseil départemental du SPG Etso Mbong à permis à l’instance suprême de la Coopérative des opérateurs biologiques de la Menoua (COBIOME) de se prononcer par rapport aux intrants importés et commercialisés comme biologiques dans la Menoua.
Par ailleurs, il importe de souligner que l’agriculture biologique permet aussi de se prémunir des maladies mentales. On peut dire à cet effet qu’elle assure la santé mentale.
Bonne santé mentale : l’agriculture biologique assure
La joie qu’elle garantit a été douloureusement partagée le 27 octobre dernier. C’était au cours de la cérémonie d’aurevoir à un professionnel d’appui de Pain pour le monde en fin de mission au GADD. En attendant revenir sur ce riche évènement, voici ce qu’il dit du secrétaire exécutif du GADD, Ngouni Georges.
À bientôt !
Armand Blaise TAGNE L., Responsable communication et plaidoyer ProCVBio2