Le groupe de femmes engagées dans la production biologique réunies au sein du GIC Legouh Nzong a reçu la visite de l’équipe GIZ-KCOA. C’était au domicile de la responsable en cheffe, Mme Tintok Françoise.
En cet après-midi ensoleillé du mercredi 29 novembre 2023, l’équipe GIZ-KCOA a visité le GIC Legouh Nzong. À l’initiative du Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) qui encadre les opérateurs et opératrices biologiques, Nathalie Mabrey et Nadia Lamari sont venues échanger avec ce groupe dynamique. Ces échanges, faut-il le souligner, tournaient autour de leurs activités agricoles dont certains produits sont bien présents et prêts à être emporter.
En effet, l’équipe GIZ-KCOA qu’accompagne le top management du GADD, écoute avec attention les différentes prises de parole des membres du GIC Legouh Nzong. Elles débutent à la véranda où les produits sont exposés. C’est ici que l’on sait comment s’appelle chacun·e des membres et sa fonction au sein du groupe. On y trouve dix femmes et un homme. Ces leaders sont entièrement converti·e·s à l’agriculture biologique.
Les prises de parole se poursuivent au lieu de fabrication du biochar en passant par la ferme des poules et les compostières communautaires. À chacun des endroits, une femme dynamique prend la parole pour expliquer aux visiteur·euse·x ce qui est fait audit endroit et comment on le fait. On remarquera avec plaisir que ces dynamiques membres encadrent aussi d’autres personnes dans la production biologique et agroécologique.
De temps en temps, les membres de l’équipe GIZ-KCOA veulent savoir un peu davantage. C’est notamment le cas de ce que deviennent les femmes et hommes que le GIC encadre aussi. Ce fut également le cas de la destination finale des produits issus des différentes récoltes. Ceux-ci, comme on le voit, sont bien diversifiés. On y trouve du maïs, du haricot, du tournesol, du curcuma, du ginseng, de la citronnelle, des pommes de terre, entre autres.
Pour arriver à ce stade où l’on a des produits prêts à être emportés, les membres du GIC Legouh Nzong ont dû affronter de nombreuses difficultés. Celles-ci demeurent d’ailleurs d’actualité. L’une est celle de réussir à désherber sans enfreindre les principes de l’agriculture biologique. Elle est empirée par la rareté de la main-d’œuvre et l’absence des outils de mécanisation.
L’autre, est celle du manque de financement pour la construction d’une ferme avicole digne de ce nom. Ceci leur permettra d’une part, de disposer d’assez de fientes pour différents composts. D’autre part, ladite ferme absorbera une bonne part du maïs produits dans les différentes parcelles du groupe.
Ces dynamiques productrices et producteur espèrent ainsi qu’un soutien supplémentaire est nécessaire pour l’accélération de leur autonomie. Chose satisfaisante, c’est le fait qu’iels sont disponibles à partager leurs expériences concrètes avec toute personne voulant apprendre.
Armand Blaise Tagne, responsable communication et plaidoyer ProCVBio2